En effet, le chercheur Amine Badri travaille sur une molécule qui est en mesure de stopper la prolifération des cellules cancéreuses du colon.
Après des années de recherche et d'expérimentation, des chercheurs viennent de trouver un organisme vivant dans le fleuve Saint-Laurent (Canada) qui permettrait d'améliorer l'efficacité des traitements en chimiothérapie.
Radio Canada rajoute ce qui suit: "Les résultats de trois ans d'efforts sont si prometteurs que dès le mois prochain, l'équipe scientifique passera à une autre étape de recherche, hors des murs du CRBM. Des expériences préliminaires chez les animaux vont débuter cet été.
Plusieurs étapes restent à franchir avant une éventuelle percée scientifique dans le traitement du cancer. Les chercheurs estiment être au tiers d'un processus qui prendra 12 à 15 ans, un processus mené dans un contexte de secret industriel".
Pour Amine Badri, le fleuve possède un énorme potentiel. Et « ce n'est que la pointe de l'iceberg », affirme-t-il à Radio Canada. Selon les études, au moins 90 % du milieu marin demeure inconnu de l'homme.
« Il y a énormément d'avenir là-dedans », indique le professeur Badri. Un avenir lié aux richesses marines que l'on identifie de plus en plus comme l'économie bleue, dans laquelle le CRBM croit pouvoir se démarquer.
